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Les solutions et conseils

 

 

 

 

Voici divers conseils et solutions pour résister le mieux possible à la crise économique:

 

Comprenez la nature de la crise

 

Les marchés boursiers ont un comportement maniaco-dépressif. Cela vous semble simpliste ? Pourtant, les marchés font alterner l'optimisme débordant et la plus profonde dépression. Le climat peut se renverser en quelques heures ou en quelques semaines. Mais le plus souvent, ce cycle prend quelques années.

 

Concentrez-vous sur les aspects économiques des entreprises

 

Est-ce que je vais tout perdre ? Cette question traduit toute l'irrationalité boursière.

Lorsque les investisseurs voient la valeur de leurs titres baisser jour après jour, ils ont l'impression que cette glissade n'aura pas de fin. En se concentrant sur l'évolution des cotes boursières, ils oublient les fondements économiques de la Bourse.

Par exemple, si vous avez des actions d'une chaîne d'alimentation, est-ce possible que leur valeur tombe à zéro ? À moins que cette société soit très endettée et ait besoin de fonds (une combinaison mortelle dans le contexte actuel), elle continuera de servir ses clients. Si le titre de cet épicier baisse, c'est surtout parce que les investisseurs inquiets attribuent une valeur moins élevée à son bénéfice. C'est ce qui explique que l'ensemble des titres et des indices baissent dans un contexte comme celui qu'on vit.

Lorsque vous vous concentrez sur les aspects économiques des entreprises, au lieu des cotes boursières, votre niveau de stress diminue. Et en prime, vous avez une longueur d'avance sur la plupart des autres investisseurs.

Car lorsque les marchés chutent, tout, mais vraiment tout baisse, les actions des bonnes entreprises comme celles des mauvaises.

Une grande partie des titres qui touchent de nouveaux bas ne remonteront jamais, simplement parce que les activités de ces entreprises valent pas grand-chose. Par contre, dans le cas des sociétés de qualité, il y a de fortes chances que la baisse de leur titre soit temporaire.

Et c'est là qu'on arrive à la différence fondamentale entre une fluctuation et une perte de capital permanente.

Que vos actions de Johnson & Johnson, achetées au cours de 70 $ US, descendent à 65 $ US ne signifie pas nécessairement que vous ayez perdu quoi que ce soit. Il est vrai que sur votre état de compte daté du 30 septembre indiquera une baisse de la valeur de vos actions. Mais votre enrichissement ou votre appauvrissement réel est lié à l'évolution de la valeur intrinsèque de la société, pas aux fluctuations boursières !

 

Faites attention aux titres spéculatifs

 

En fait, si vous aviez acheté des actions d'une société privée, vous n'auriez pas l'oeil rivé sur les cotes boursières. Pourtant, vous seriez à même de dire si, oui ou non, votre entreprise a pris de la valeur. Elle s'apprécie lorsqu'elle accroît ses revenus et son bénéfice, et lorsqu'elle améliore ses perspectives de croissance en mettant au point de nouveaux produits ou en se distançant davantage de ses concurrents.

Ainsi, si votre portefeuille est garni de titres de sociétés solides qui vendent des produits et services essentiels, et qui sont dirigées par des personnes compétentes, vous n'avez rien à craindre de la crise actuelle.

Par contre, si votre portefeuille est composé en grande partie de titres spéculatifs reposant sur peu de revenus et de bénéfices, et dont le seul attrait est la possibilité qu'un autre investisseur y donne une valeur plus élevée un jour, vous devriez vous inquiéter. Selon mon expérience, il faudra deux ou trois ans avant qu'un titre de ce genre atteigne un plancher. Traduction libre : vous avez le temps de tout perdre d'ici là !

 

Croisez-vous les bras

 

Pour la plupart des investisseurs ayant des portefeuilles solides, la meilleure chose à faire est... de ne rien faire ! C'est l'une des clés du succès de Warren Buffett et de son complice chez Berkshire Hathaway, Charlie Munger. Tous auraient avantage à les imiter !

 

Réglez vos dettes

 

Si vous avez emprunté de l'argent pour investir, alors vous devriez agir rapidement pour éliminer cette dette.

La grande leçon de la crise qui sévit à Wall Street est que l'effet de levier est fatal. Il vous force à vendre au pire moment. Vous êtes à la merci du banquier. Ce n'est pas une bonne idée pendant les belles années; cela l'est encore moins en période de pauvreté.

 

Profitez des occasions de placement... si vous êtes bien informé

 

La Bourse vous offre des occasions de placement intéressantes.

L'important est d'acheter les titres de sociétés solides après avoir analysé soigneusement leurs perspectives de croissance, lesquelles doivent être attrayantes pour les cinq prochaines années au moins.

La crise du immobilière des États-Unis, par exemple, a incroyablement fait diminué le prix des maisons et condos. C'est le bon moment, pour ceux qui ont les moyens, d'investir leur argent. Le valeur du parc immobilier Américain est sur le point d'atteindre le creux des cette vertigineuse descente. D'ici quelques années, lorsque l'économie reprendra son souffle et que cette crise économique ne sera que souvenir, le prix des maisons reprendront de la valeur et pourront se vendre 2 à 3 fois le prix qu'ils se vendent aujourd'hui.

 

Malgré tout, vous devriez éviter les sociétés financières qui demandent une expertise spéciale ou une connaissance approfondie de leurs façons de faire. Laissez ce secteur aux Warren Buffett de ce monde.

Privilégiez avant tout la qualité, quitte à payer un peu plus cher. Faites attention aux supposées aubaines. Par exemple, les titres qui s'échangent à moins de 10 fois le bénéfice peuvent sembler séduisants, mais souvent, les perspectives de croissance des ces entreprises justifient cette faible évaluation.

Le même constat s'applique aux titres s'échangeant avec un rendement du dividende de 10 % et sous leur valeur comptable.

Car souvent à la Bourse, quand cela semble trop beau pour être vrai, c'est que c'est le cas !

 

Faites confiance aux marchés boursiers

 

Les principaux indices nord-américains ont baissé de 20 à 30 % en raison de la crise financière aux États-Unis.

Mais depuis 1926, malgré toutes les crises qui ont sévi, le rendement des actions s'est établi en moyenne autour de 10 % par année, selon la firme spécialisée Ibbotson, de Chicago.

La Bourse peut donc être rentable à long terme. Du moins en théorie. Acheter aujourd'hui ne garantit pas que vous allez vous enrichir. La réalité est plus complexe.

Mais si vous êtes découragé, demandez-vous pourquoi vous étiez si pressé d'acheter l'an dernier lorsque le cours des actions était de 50 % plus élevé. Répondre à cette question vous aidera à comprendre vos erreurs et à ne plus les répéter.

Enfin, personne ne sait à quel moment un titre ou les Bourses atteindront leur creux. Par contre, je vous prédis que le prochain marché haussier nous surprendra